dimanche 27 mai 2007

Une histoire de sagittaire toxophile

Hello again,

Et oui, aujourd'hui un deuxième billet ! Certes le premier était relativement court.
De plus je me devais de nouveau de vous instruire de mots toujours aussi inutiles dans les conversations quotidiennes... ici nous allons voir du vocabulaire qui pourra néanmoins être fort utile pour briller en société de Rôlistes !

Le sagittaire du titre ne fait référence ni au signe du Zodiaque, ni à la constellation que l'on nomme également Arcifère (c'est-à-dire "porteur de l'arc") dont vous pouvez voir une image ci-après (honteusement récupérée sur Linternaute::Science) et qui selon la majorité des sources réprésente le centaure Chiron ou le centaure Pholos, ni à la plante aquatique également nommé fléchière, ni même à l'acronyme de "Système automatisé de gestion intégrée par télétransmission de transactions avec imputation de règlement étranger" (si si cela existe ! SAGITTAIRE en est donc l'acronyme... de là à dire que ceux qui l'ont trouvé étaient des flèches... !) mais simplement à un archer (notamment dans l'armée romaine). L'étymologie nous vient du latin sagittarius, de sagitta "flèche". Dans l'ancien français on trouve saietaire pour "archer, centaure".


Le messager sagittaire (Sagittarius serpentarius ... vous noterez que cela fait tout de suite plus classe quand on donne le nom d'un animal en latin!) est le nom officiel donné par la CINFO (acronyme de "Commission Internationale des Noms Français des Oiseaux) à un rapace diurne plus communément appelé secrétaire ou serpentaire. D'ailleurs les histoires de flèches cela inspire les zoologistes car arcifère correspond à un ordre d'amphibien.

On retrouve notre sagittaire dans l'adjectif sagittal utilisé dans les expressions plan sagittal qui désigne généralement le plan qui sépare la moitié gauche de la moitié droite du corps. J'ai trouvé également la définition suivante pour plan sagittal :
Plan vertical parallèle à un axe antéro-postérieur de la tête et passant par un point situé à mi-distance entre les deux yeux.
Tout de suite cela calme plus !

Bon revenons-en à nos histoire de flèche et à notre adjectif toxophile. Un toxophile est quelqu'un qui aime, étudie et/ou pratique l'archerie. On peut bien sûr utilisé toxophile en tant que nom commun et on peut parler de toxophilie. On s'en serait douté, l'étymologie est grecque, de "toxon", l'arc et de "phileo", aimer. Mon fidèle Petit Larousse m'indique que le terme archerie a 3 définitions :
  1. Technique du tir à l'arc
  2. Matériel de tir à l'arc
  3. troupe d'archers
La bélomancie, aussi écrit parfois bolomancie, est la "divination par les flèches". Le terme vient du grec "belos" qui signifie "dard". Cette forme de divination a été pratique tant par les Chaldéens, les Grecs, les Arabes que les Scythes.

Ces peuples pratiquaient cet art de manière assez différente : les uns inscrivaient des noms de villes sur leurs flèches, la première flèche extraite du carquois leur indiquait alors où il fallait se rendre. Les autres tiraient des flèches sur lesquelles étaient écrits des symboles occultes, les inscriptions sur la flèche qui allait le plus loin étaient lues comme un signe magique. Les voyageurs perdus utilisaient parfois la bélomancie pour retrouver leur chemin : on jetait une flèche en l'air, et lorsqu'elle retombait à terre, la direction vers laquelle elle pointait indiquait où le voyageur devait aller.

Bien sûr, toutes ces histoires de centaures et de divinations ne seront pas sans rappeler (et ce n'est pas beau un rat pelé...) les aventures d'un certain Harry Potter et d'un centaure de ses amis (et enseignant d'ailleurs)... normal, J.K Rowling a tout pompé dans les folklores des uns et des autres (aller c'est parti pour le show, un gros troll dans ta face pour animer le blog !!! Surtout que je les connais les fans de Harry Potter, il ne faut pas toucher à leur auteur fétiche... ben comme tous les fans quoi !!! Il va y avoir du sport !!! ;-)))))

Pour finir ce billet 2 citations en rapport avec notre thématique du jour, mais qui nous viennent d'Asie et sont toutes imprégnées de l'esprit Zen (cela va nous changer un peu).
Le plus haut degré de l'activité, c'est l'inactivité. Le plus haut degré de l'éloquence, c'est le mutisme. La maîtrise parfaite du tir à l'arc, c'est de ne pas tirer. (Le Maître, de Nakajima Atsuki)
Aussi le tireur à l'arc ne se propose-t-il pas seulement de toucher la cible ; l'escrimeur ne manie pas son épée uniquement pour triompher de son adversaire ; le danseur ne danse pas simplement pour exécuter avec son corps certains mouvement rythmés. Il faut d'abord que le mental se mette au diapason de l'Insconcient. Si l'on veut vraiment maîtriser un art, les connaissances techniques ne se suffisent pas. Il faut passer au-delà de la technique, de telle sorte que cet art devienne un "art sans artifice", qui ait ses racines dans l'Inconscient. (Dans la préface de Daisetz T. Suzuki pour le livre Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc de E.Herrigel)
Je vous laisse méditer là-dessus...

May the Groove be with you !

Yeh Groovy Baby !

1 commentaire:

Carole a dit…

Ah non, on ne touche pas à Jo! Baston! Bon cela dit, c'est vrai qu'elle s'est fortement inspiré de divers follore, comme elle-même l'avoue bien volontiers. Si on veut chipoter (et lancer un deuxième troll ^^), on peut dire que Tolkien n'a pas tout inventé non plus: les elfes ou les nains existaient avant lui, mais qu'il a su les insérer dans son univers propre.

À part ça, je vois qu'il y a des liens vers des jeux de rôles Naheulbeuk. Je me permets un petit coup de pub pour "Frères d'Armes", un système de jeu créé par mon supérieur actuel: http://www.fdarmes.com/site.htm . Dans la partie "Univers Fantastiques", on trouve un lien vers un fichier pdf pour jouer 0 un FdA-Naheulbeuk.