dimanche 27 mai 2007

Une histoire de sagittaire toxophile

Hello again,

Et oui, aujourd'hui un deuxième billet ! Certes le premier était relativement court.
De plus je me devais de nouveau de vous instruire de mots toujours aussi inutiles dans les conversations quotidiennes... ici nous allons voir du vocabulaire qui pourra néanmoins être fort utile pour briller en société de Rôlistes !

Le sagittaire du titre ne fait référence ni au signe du Zodiaque, ni à la constellation que l'on nomme également Arcifère (c'est-à-dire "porteur de l'arc") dont vous pouvez voir une image ci-après (honteusement récupérée sur Linternaute::Science) et qui selon la majorité des sources réprésente le centaure Chiron ou le centaure Pholos, ni à la plante aquatique également nommé fléchière, ni même à l'acronyme de "Système automatisé de gestion intégrée par télétransmission de transactions avec imputation de règlement étranger" (si si cela existe ! SAGITTAIRE en est donc l'acronyme... de là à dire que ceux qui l'ont trouvé étaient des flèches... !) mais simplement à un archer (notamment dans l'armée romaine). L'étymologie nous vient du latin sagittarius, de sagitta "flèche". Dans l'ancien français on trouve saietaire pour "archer, centaure".


Le messager sagittaire (Sagittarius serpentarius ... vous noterez que cela fait tout de suite plus classe quand on donne le nom d'un animal en latin!) est le nom officiel donné par la CINFO (acronyme de "Commission Internationale des Noms Français des Oiseaux) à un rapace diurne plus communément appelé secrétaire ou serpentaire. D'ailleurs les histoires de flèches cela inspire les zoologistes car arcifère correspond à un ordre d'amphibien.

On retrouve notre sagittaire dans l'adjectif sagittal utilisé dans les expressions plan sagittal qui désigne généralement le plan qui sépare la moitié gauche de la moitié droite du corps. J'ai trouvé également la définition suivante pour plan sagittal :
Plan vertical parallèle à un axe antéro-postérieur de la tête et passant par un point situé à mi-distance entre les deux yeux.
Tout de suite cela calme plus !

Bon revenons-en à nos histoire de flèche et à notre adjectif toxophile. Un toxophile est quelqu'un qui aime, étudie et/ou pratique l'archerie. On peut bien sûr utilisé toxophile en tant que nom commun et on peut parler de toxophilie. On s'en serait douté, l'étymologie est grecque, de "toxon", l'arc et de "phileo", aimer. Mon fidèle Petit Larousse m'indique que le terme archerie a 3 définitions :
  1. Technique du tir à l'arc
  2. Matériel de tir à l'arc
  3. troupe d'archers
La bélomancie, aussi écrit parfois bolomancie, est la "divination par les flèches". Le terme vient du grec "belos" qui signifie "dard". Cette forme de divination a été pratique tant par les Chaldéens, les Grecs, les Arabes que les Scythes.

Ces peuples pratiquaient cet art de manière assez différente : les uns inscrivaient des noms de villes sur leurs flèches, la première flèche extraite du carquois leur indiquait alors où il fallait se rendre. Les autres tiraient des flèches sur lesquelles étaient écrits des symboles occultes, les inscriptions sur la flèche qui allait le plus loin étaient lues comme un signe magique. Les voyageurs perdus utilisaient parfois la bélomancie pour retrouver leur chemin : on jetait une flèche en l'air, et lorsqu'elle retombait à terre, la direction vers laquelle elle pointait indiquait où le voyageur devait aller.

Bien sûr, toutes ces histoires de centaures et de divinations ne seront pas sans rappeler (et ce n'est pas beau un rat pelé...) les aventures d'un certain Harry Potter et d'un centaure de ses amis (et enseignant d'ailleurs)... normal, J.K Rowling a tout pompé dans les folklores des uns et des autres (aller c'est parti pour le show, un gros troll dans ta face pour animer le blog !!! Surtout que je les connais les fans de Harry Potter, il ne faut pas toucher à leur auteur fétiche... ben comme tous les fans quoi !!! Il va y avoir du sport !!! ;-)))))

Pour finir ce billet 2 citations en rapport avec notre thématique du jour, mais qui nous viennent d'Asie et sont toutes imprégnées de l'esprit Zen (cela va nous changer un peu).
Le plus haut degré de l'activité, c'est l'inactivité. Le plus haut degré de l'éloquence, c'est le mutisme. La maîtrise parfaite du tir à l'arc, c'est de ne pas tirer. (Le Maître, de Nakajima Atsuki)
Aussi le tireur à l'arc ne se propose-t-il pas seulement de toucher la cible ; l'escrimeur ne manie pas son épée uniquement pour triompher de son adversaire ; le danseur ne danse pas simplement pour exécuter avec son corps certains mouvement rythmés. Il faut d'abord que le mental se mette au diapason de l'Insconcient. Si l'on veut vraiment maîtriser un art, les connaissances techniques ne se suffisent pas. Il faut passer au-delà de la technique, de telle sorte que cet art devienne un "art sans artifice", qui ait ses racines dans l'Inconscient. (Dans la préface de Daisetz T. Suzuki pour le livre Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc de E.Herrigel)
Je vous laisse méditer là-dessus...

May the Groove be with you !

Yeh Groovy Baby !

This is SPARTAAAAAAAAAAA !

Hi folks !

J'imagine que comme tout le monde vous avez dû entendre parler ou même peut-être voir 300, le film de Zack Snyder créé à partir du roman graphique éponyme de Frank Miller (qui est notamment connu pour Sin City, lui aussi adapté au cinéma). Ce film donne une vision très "Heroic-Fantasy" de la célèbre bataille des Thermopyles qui se déroula en 480 avant Jésus-Christ : je pense que la bataille du film est beaucoup plus proche dans l'esprit de celles du Retour du Roi ou celle du Gouffre de Helm dans les Deux Tours que de la "réalité historique" même si exploit guerrier il y a du côté des spartiates et de leurs alliés. Si vous lisez l'article de Wikipedia sur la bataille vous apprendrez en effet qu'au défilé des Thermopyles il y avait mille grecs dont les fameux 300 spartiates autour de Léonidas et 700 Thespiens qui tenirent tête aux 250 000 perses... et a priori 20 000 de ces derniers les accompagnèrent ad patres. L'article de Wikipedia sur le film est assez intéressant et s'attache également aux aspects polémiques suscités par ce dernier.

Je n'ai pas vu le film, j'ai juste vu les bandes-annonces disponibles sur Internet. Par contre par hasard, je suis tombé sur cette vidéo que j'ai trouvé hilarante (même sans avoir vu le film) et j'avais envie de vous la faire découvrir. Ci-après la vidéo (qui provient de DailyMotion et que vous pouvez également retrouver directement sur ce site ici)


On peut la trouver également sur Kiwivid et j'imagine sur bien d'autres plateformes de partage de Vidéo. J'espère que tout ceci est légal avant de me faire un procès pour me soutirer de l'argent que je n'ai pas - donc dans ce cas-là me "sous-tirer", prévenez-moi, je supprimerais les liens ! (^_^;)

That's all Folks !

Enfin je devrais plutôt écrire : THAT'S ALL FOLKS (^_^;)
TONIGHT WE DINE IN GEEK-LAND ! (^_^;)

Yeh Groovy Baby !

dimanche 20 mai 2007

Dexter ou Jarod au pays des "Serial Killer" (des quoi ? ;-))

Hi folks!

Fans de polar et d'ambiance glauque, réjouissez-vous, Dexter est une nouvelle série qui nous vient bien sûr d'Outre-Atlantique et que Canal+ a la bonne idée de nous présenter depuis la mi-mai. Nouvelle en France en tous les cas, car la diffusion de la courte première saison (12 épisodes) a déjà eu lieu depuis belle lurette chez Oncle Sam (Dexter y est diffusée depuis l'automne 2006).

Cette série a été créée par James Manos Jr d'après le roman de Jeff Lindsay - Ce Cher Dexter - auteur qui participe également au scénario de la série. Dexter est délicieusement politiquement incorrect, la psychologie des personnages est travaillée, les dialogues et la mise en scène sont soignés (en tous cas par rapport à la production standard de séries) : tous les ingrédients de la bonne série qui accroche le spectateur.
Le héros éponyme y est incarné par un excellent Michael C. Hall qui a joué dans la - également - excellente série Six Feet Under.

Dexter Morgan est une sorte de double maléfique de Jarod (de la série Le Cameleon... espérons que contrairement à cette dernière, le scénario de Dexter ne partira pas en sucette sous l'impulsion de producteur ploutophile) : il est intelligent, c'est un parfait caméleon, il sait parfaitement tendre ses rets avec calme, patience et méthode. Cependant contrairement à Jarod, il tue ses victimes avec une parfaite froideur et un soin chirurgical.
Suite à un traumatisme dans son enfance il n'éprouve (plus ?) aucuns sentiments. Comme il le dit lui-même dans la série "Certaines personnes simulent certains de leurs sentiments,
moi je les simule tous". Son problème n'est pas juste d'être hermétique à tous sentiments : il éprouve un irrépressible besoin de tuer. Son père adoptif, Harry, flic à Miami, a découvert rapidement sa véritable nature, mais plutôt que de le faire interner comme d'aucun aurait été tenté de le faire, il lui apprend à canaliser ses pulsions meurtrières - à "tuer utile" - et à ne pas laisser de trace... Dexter est donc un serial killer de serial killer (un quoi de quoi ??? ;-)). Comme dirait mon ami le Dr Denfer "Oh le malaise!" : il faut avouer que c'est un peu dérangeant de se retrouver dans la tête d'un assassin (même s'il ne tue que des raclures) et de le voir se livrer avec minutie à son rituel de mise à mort.
Comble de l'ironie, Dexter est le jour expert en traces de sang sur les scènes de crime pour la police de Miami. En dehors de ces collègues pour lesquels il est un rat de laboratoire équanime, poli et discret, ces véritables relations sociales et seules personnes pour lesquelles ils éprouvent
ce qui serait le plus proche pour lui d'une forme d'affection, sont sa soeur adoptive - jeune fliquette qui aspire à prendre du galon - et Rita Bennett (jouée par Julie Benz) sa pseudo-petite amie - ex-femme battue qui croit avoir trouvé l'homme parfait. Et pour couronner le tout un autre tueur joue au chat et à la souris avec Dexter. Voilà pour le pitch.

Les questions posées par cette série sont intéressantes mais troublantes : certes ce sont des salauds qui sont tués mais même eux méritent-il cela ? Cela semble faire écho à des films comme "La Nuit des juges" de Peter Hyams (1983 avec Michael Douglas) ou "Un justicier dans la ville" (avec Charles Bronson) et d'une certaine manière aux "Dirty Harry"... mais bien sûr, là c'est plus subtile et surtout plus malsain : Dexter ne tue pas d'abord pour rétablir la justice
bafouée ou se venger, il tue parce qu'il a besoin de tuer. S'il tue "utile" c'est sous l'impulsion de son père adoptif et parce que finalement cela a beaucoup d'avantages, car au fond pour lui ce n'est pas important de tuer un salopard, ce qui importe c'est de tuer... cependant, comment savoir si ce qui tue au nom de la justice ou de quelques principes supérieurs ne le font pas pour assouvir une certaine pulsion ? Débat sans fin...
L'aspect très rationnel de Dexter, son regard lucide, froid et sans complaisance, fait un peu penser à un Sherlock Holmes ou à un Gil Grissom. Et d'ailleurs c'est un "expert" tout comme eux. La frontière entre le bien et le mal est parfois mince...

Tout cela nous rappelle aussi qu'un personnage hors du commun (au sens littéral) n'est parfois ni un héros, ni un exemple à suivre, mais que cela ne l'empêche pas d'exercer sur nous une fascination certaine.
"Je suis humain et rien de ce qui n'est humain ne m'est étranger" écrivait Agrippa d'Aubigné : si Dexter poursuit une quête désespérée pour être un peu plus humain, c'est peut-être notre part sombre et inhumaine qui peut nous rendre cette série à la fois si fascinante et dérangeante.

Vous l'aurez compris, je vous recommande chaudement cette série si vous n'avez rien contre le politiquement incorrect.

Désolé, un billet un peu moins Groovy que d'habitude je pense... ben, ça arrive ! :-) On ne peut pas être tous les jours un serial-rieurs !

May the Groove be with you !

Yeh Groovy Baby !

dimanche 13 mai 2007

Pourquoi la Grèce ? Une odyssée Geek :-)

Hi Folks !

Il est vrai qu'en cette période pré-estivale, à l'image de la plupart des magazines féminins, on pourrait croire à une faute d'orthographe dans le titre qui pourrait plutôt être "Pourquoi la graisse ?". Cependant, non c'est bien de la Grèce dont je veux parler aujourd'hui, en reprenant ce titre d'un ouvrage de l'immortelle et très érudite Jacqueline de Romilly.
Mme de Romilly a toujours défendu avec beaucoup d'ardeur notre héritage culturel grec. J'ai bien conscience que les Geeks hellénistes cela ne court pas les rues (quoi que ? A près tout en quoi est-ce incompatible ?), mais le film "300" - version hollywoodienne de l'affrontement héroïque aux Thermopyles d'un bataillon de spartiates guidés par Léonidas et de l'armée perse - a ressuscité un intérêt momentané pour la Grèce Antique... alors "surfons" sur la vague et profitons en pour introduire dans notre vocabulaire geek quelques nouveaux mots d'origine grecque du meilleur effet pour impressionner nos potes ou nos collègues.

Tout d'abord commençons par callipyge qui est un adjectif issu du grec "kallos" signifiant beauté et "pugê" signifiant fesse. Comme vous l'aurez compris, cela signifie donc littéralement "qui a de belles fesses".
En général cela se dit plutôt d'une statue. Dans l'antiquité grecque, il y avait une "version" d'Aphrodite dite Callipyge, les statues la représentant étant pour le moins explicites sur ce point. Par allusion à cette Aphrodite Callipyge, le terme est également utilisé pour qualifier une femme "aux fesses plantureuses et harmonieusement arrondies". On qualifie d'ailleurs ainsi assez souvent les danseurs et danseuses, qui de part leur activité on souvent les fesses harmonieusement arrondies et de surcroit particulièrement fermes.
Par extension et souvent de manière ironique, on peut utiliser l'adjectif callipyge pour décrire une partie du corps humain, une chose concrète ou abstraite, qui est de forme arrondie, gros et gras. Par exemple des faces callipyges, des artichauts callipyges ou une époque callipyge (j'avoue : je suis allé pioché ces exemples dans l'excellent dictionnaire en ligne "Trésor de la Langue Française Informatisée").

Nous avons parlé ci-avant d'Aphrodite : dans sa version latine, Vénus, elle est souvent associée avec le qualificatif d'Anadyomène, notamment dans le contexte de la peinture. Une Vénus Anadyomène est une Vénus sortant de l'eau. Cela fait référence à sa naissance dont certaines versions la font naître de l'écume de la mer.
Il y a ainsi de nombreux tableaux représentant la naissance de Vénus sortant de l'eau... c'est quelque chose finalement d'assez familier pour les geeks car Adobe a repris dans une version stylisée un très célèbre tableau de Boticelli représentant justement la naissance de Vénus, et donc une "Vénus Anadyomène", pour son logiciel "Illustrator" (
depuis la version 10, je crois). Il faut savoir que d'ailleurs ce tableau célèbre de Boticelli n'a pas inspiré qu'Adobe mais également le cinéma : la sortie des eaux d'Ursula Andress dans le James Bond Dr. No en est également inspirée ainsi qu'une scène avec Uma Thurman dans le film de Terry Gillian, les Aventures du Baron de Münchhausen. Plus récemment, pour rester dans les James Bond, Casino Royal offre ainsi une scène avec un Daniel Craig anadyomène ... d'ailleurs cet adjectif par extension est utilisé pour qualifier ce qui appartient à Vénus anadyomène ou y fait penser.

Enfin pour finir notre petit périple dans les mots d'origines grecques, je vous propose apotropaïque dont l'étymologie le rattache à "apotropê" verbe signifiant
"action de détourner, d’empêcher" et "apotropaïos" qui signifie "protecteur, tutélaire". Apotropaïque est donc un adjectif signifiant "qui détourne le danger, qui protège". On retrouve d'ailleurs cet adjectif qualifiant le terme oeil, un oeil apotropaïque étant un oeil peint à la proue des bateaux dans l'Antiquité, ou encore de nos jours dans certaines régions (par exemple sur certains bateaux de pêche grecs, certaines jonques en Extrême-Orient, etc.) et dont la fonction est de protéger l'embarcation et les marins en repoussant les périls de la mer.

Nous avons donc fini pour aujourd'hui notre petite odyssée sur les rivages grecques... et cet été, si vous avez la chance de pouvoir profiter de la plage, j'imagine que si vous y croisez un homme ou une femme anadyomène et callipyge à votre goût vous sortirez vos amulettes apotropaïques afin de pouvoir séduire cette personne sans vous prendre un râteau ! ;-)

Les plus hellénophiles d'entre vous n'aurons pas manqué de remarquer que odyssée est aussi d'origine grecque... Odysseus est le nom en grec d'Ulysse qui fit un si long voyage sur les rivages méditérranéens...

Que le Groove soit avec vous !
Yeh Groovy Baby !

mardi 8 mai 2007

Quand Varik se trompe...

Hi Folks,
enfin un nouveau mot(jo) du jour... mais tout d'abord un petite histoire, celle de Varik.
Varik est à la tête d'une petite équipe d'aventuriers. Avec ces amis il accomplit différentes missions pour gagner argent, gloire et pouvoir. Seulement voilà, lors de leur dernière campagne, alors qu'ils tentaient de s'infiltrer discrètement dans un donjon pour y récupérer une statuette au pouvoir mystérieux, il a contre l'avis des ces compagnons, actionnait un interrupteur... il pensait que cela ouvrirai une cache secrète... cela a en fait actionner une alarme... oh, le malaise ! Pour merder, c'est ce qu'on appelle merder... après en avoir réchappé non sans difficulté, Varik médite seul dans un pré... et il le sait : dans le pré, Varik a tord...

Et oui, tout cela pour introduire le mot(jo) du jour... oui je sais c'est complétement lamentable mais après tout je suis sur mon blog donc je fais ce que je veux et je n'oblige personne à lire ces billets (si mon épouse mais ce n'est pas pareil... et puis sinon je n'aurais pas de lecteur ! ;-)

Vous l'avez compris, le mot(jo) du jour est prévaricateur, mot qui rompant avec une longue tradition sur ce blog est relativement facile à caser dans une conversation professionnelle notamment (enfin, facile à recaser, c'est vite dit... disons que c'est relatif : par rapport aux autres mots, c'est plus facile à ressortir !).
Un prévaricateur (féminin : prévaricatrice) est quelqu'un qui manque aux devoirs de sa charge. L'action associée est la prévarication.
Comme dirait Cyrano, c'est un peu court jeune homme... certes mais que dire de plus... bon ok, je vous livre un autre mot, mais c'est parce que vous insistez : valétudinaire.
valétudinaire est un adjectif et un nom qui s'applique à une personne qui a une santé fragile, chancelante, bref quelqu'un de maladif.
Voilà, voilà, that's all folks, pour aujourd'hui en tout cas.

Have a nice day !
Yeh Groovy Baby !

L'histoire de l'Âne Ô et du Roi Telait

Hi Folks,
Aujourd'hui un petit délire entre amis : l'histoire complétement débile de l'Âne Ô et du Roi Telait... ou Hobbit un jour, Hobbit toujours ;-)

L'Âne Ô a fondé un petit village sur les terres du Roi Telait. La grande spécialité de ce village était le thé, la boisson favorite de l'Âne Ô. Il y avait toutes les variétés possibles de thés et d'ailleurs de nombreux britannique vinrent s'installer dans cette petite commune dont l'immobilier ne cessa alors de flamber. Avec le temps le village devint célèbre et on en vint à s'y référer comme à la commune aux thés de l'Âne Ô.

Ce village avait été fondé entre les deux tours des élections législatives (la monarchie du Roi Telait est une monarchie parlementaire). Le Roi Telait était soucieux car l'économie du royaume connaissait beaucoup de difficultés. Notamment la construction de carrosses avaient du mal à faire face à la concurrence des autres royaumes. Cependant, le tissu d'Alffe, grand spécialité du royaume, restait très prisé par la noblesse et la bourgeoisie et se vendait encore fort bien. Ces élections législatives avaient d'ailleurs sonnés le retour du roi sur la scène médiatique.

Et puis le Roi connaissait quelques petits soucis domestiques. Le Roi s'était marié avec la belle princesse Sylle à Ragorne. Cette dernière était notamment une championne de bilboquet. Le Roi avait fait une cours assidue à la belle princesse. Il lui avait d'ailleurs offert une magnifique pair de gants d'Alffe (blanc bien sûr), dont la reine ne se sépara jamais. Par contre, peut-être plus surprenant, il lui offrit un anneau unique.

Ils avaient eu plusieurs enfants qui désormais volaient de leurs propres ailes. Il n'y avait que la petite dernière qui restait à caser. Le Roi répétait souvent : "Si moi et Sylle marions la petite dernière nous serons enfin tranquille !". Le Roi avait un conseiller, Goeffroy du Millieu, extrêmement volubile et bavard. Le Roi, fatigué par son flot ininterrompu de paroles, lui disait souvent : "Il faut vous taire du Millieu!". Nous gardons pour un autre jour le reste des histoires de l'Âne Ô et du Roi Telait... et puis peut-être que d'autres que moi saurons tout aussi bien poursuivre cette narration... et sinon ce n'est pas très grave que tout cela reste des contes et légendes inachevés...

Désolé de vous avoir fait subir cela... mais on rend hommage comme on peut à l'un des piliers de la Geek Lit... tout en s'adonnant à sa passion pour les jeux de mots à 2 balles...

Que le Groove soit avec vous !
Yeh Groovy Baby !

dimanche 6 mai 2007

Licence to kill

Hi Folks !

Apple est une compagnie formidable qui a très largement favorisé l'existence et la persistence de couples mixtes en proposant des ordinateurs et des systèmes d'exploitation qui peuvent séduire en même temps les geeks et les non-geeks :
  • d'un côté, un système de type Unix, avec tout ce que cela implique en terme de contrôles sur le système, d'outils de développement et de stabilité de l'OS. Bref la possibilité de mettre les mains dans le cambouis quand on le souhaite, donc un système idéal pour un geek.
  • de l'autre côté, un système transparent, esthétique et stable qui prend l'utilisateur par la main si nécessaire. Bref, un système idéal pour ceux qui n'ont pas envie de se prendre la tête avec une machine.
Ainsi, quand un couple mixte (Geek / Non Geek... non mais je dis cela car j'en ai vu deux dans le fond - ouaih c'est de vous 2 là-bas dont je parle - qui ne suivent pas) se retrouve devant la nécessité d'acheter un ordinateur commun, no problemo, il existe une solution qui mettra tout le monde d'accord ! Elle est pas belle la vie !

Et cerise sur le gâteau, c'est l'occasion pour le geek d'initier en douceur sa chère et tendre aux subtilités et aux joies de la ligne de commande ! Yeh Groovy Baby ! :-)

Joignons le geste à la parole ! Profitons en pour introduire quelques commandes Unix. Aujourd'hui voyons une commande fort utile pour calmer des programmes récalcitrants (et oui même sur Mac cela arrive !) qui refusent de s'arrêter : kill

La commande kill permet d'arrêter une application (sous Unix on parle en fait de processus, qui correspond à un programme en cours d'exécution... on notera au passage que quand on parle d'exécuter un programme on ne parle pas de le tuer ou de le supprimer mais bien de "lancer", de le faire "tourner"... les informaticiens ont vraiment une langue à part ! ).

Tout d'abord il vous faut lancer un Terminal (application qui se trouve sous Applications > Utilitaires). Vous devriez avoir une fenêtre qui ressemble à peu de chose près à ça :


Avant de parler de la commande kill un peu plus en détail, une autre commande indispensable : man. La commande man (man pour manual) permet d'obtenir toutes les informations sur une commande quelconque. Il suffit pour se faire de taper
man <commande>
<commande> correspondant bien sûr à la commande à propos de laquelle vous souhaitez obtenir des informations. Par exemple, vous pouvez essayer :
man man
pour avoir les détails sur la commande man ; ou bien encore, vous pouvez essayer :
man kill
pour vous déplacer dans l'explication vous pouvez utiliser les flèches du clavier, la barre d'espace (pour vous déplacer d'une page du manuel à la fois) ou le retour chariot. Pour sortir de la page du manuel il suffit de taper 'q'. Bon, comme vous pouvez le découvrir c'est en anglais et c'est plutôt des explications techniques un peu arides... si c'était trop simple à utiliser, l'informatique ne serait plus un métier ;-) : il faut bien que les Geeks informaticiens aient des compétences à vendre pour gagner honnêtement leur vie !

Bon revenons en à notre commande kill. Notre objectif est d'arrêter une application qui refuse de s'arrêter normalement. Comme ecrit un peu plus haut, une application pour le système est associé à un processus, qui correspond à l'application, au programme en train de s'exécuter. Mac OS X comme tout Unix qui se respecte affecte un numéro de processus dit PID (Process IDentification) à chaque processus. Dans son utilisation la plus standard, il faut fournir 2 éléments à la commande kill : la puissance de l'attaque destinée à arrêter le processus et l'identifiant de ce processus (son PID). La puissance de l'attaque est donné par un tiret suivi d'un chiffre, par exemple la force de frappe classiquement utilisé est -9 qui normalement suffit à arrêter n'importe quel processus pris de folie soudaine... le -11 plus puissant encore est vraiment à réserver au situation desespérée (c'est un peu l'équivalent d'une attaque nucléaire...mais bon sans les effets de bords - c'est-à-dire ce qu'on appelle dommages collatéraux dans le monde réel et cruel de la vraie vie physique ! - comme on dit en informatique). Maintenant, il nous reste à savoir comment connaître le PID d'un processus. Ce qui nous amène à une nouvelle commande : ps (pour processes).

Si vous tapez juste ps vous n'obtiendrez pas grand chose :


La commande ne liste qu'un seul processus correspondant au shell lui-même (bash qui signifie Bourne again shell)... en réalité, la commande ps est loin de nous avoir affiché tous les processus en train de s'exécuter sur la machine. Si l'application que nous souhaitons arrêter est une application qui a été lancée par vous... hum me direz-vous, par qui d'autre une application a-t-elle pu être lancée ? eh bien par le système lui-même et sous Unix, si vous n'avez pas des droits de Super-utilisateur (on parle aussi de Root dans le vocabulaire informaticien) qui est un utilisateur ayant des droits étendus sur ce qu'il est possible de faire sur la machine... en général le Root est quelqu'un qui s'y connait et sait ce qu'il fait... nombreux sont les jeunes Geek qui aspirent à devenir un jour Root... enfin, c'est une autre histoire qui sera peut-être abordé dans un futur billet de ce blog... enfin, revenons-en à nos processus... concrètement si nous sommes un utilisateur normal nous ne pouvons que killer nos propres processus et non ceux du système. Cela permet d'éviter les grosses bêtises. Cela signifie aussi que si le processus qui est parti en live et que vous souhaitez arrêter est un processus système et que vous n'êtes qu'un utilisateur normal vous ne pourrez pas l'arrêter via un kill... il faut quand même savoir que la plupart du temps si c'est un gentil vendeur qui vous a configuré votre machine et a créé un seul utilisateur, il a dû créer un utilisateur de type root que vous puissiez facilement créer de nouveau utilisateur et installer des logiciels...

revenons à notre commande ps ; si vous souhaitez afficher tous les processus vous appartenant, vous allez taper la commande ps avec les paramètres suivants :
ps -ux -U <logname>
<logname> est le nom utilisé pour vous connecter sur votre session... si un seul utilisateur a été créé, à chaque fois que vous allumez votre machine une session pour cet utilisateur est directement ouverte : le <logname> est le nom associé à l'icone de la petite maison sous le Finder. Si vous voulez connaître votre nom d'utilisateur à la mode Geek vous pouvez taper sous le shell (attention à respecter la casse des caractères) :
echo $LOGNAME
vous connaîtrez ainsi votre nom d'utilisateur... hum, il y a même ici moyen de faire mumuse en combinant tout cela. Vous pouvez directement taper ce qui suit, ce qui devrait vous permettre de lister l'ensemble des processus vous appartenant :
ps -ux -U `echo $LOGNAME`
la partie -ux permet d'indiquer que l'on souhaite avoir différentes informations sur chacun des processus (dont notamment le PID dont nous avons besoin) et que nous souhaitons avoir la liste de tous les processus, y compris ceux qui n'ont pas été lancé depuis un shell. Comme vous l'avez compris le -U permet d'indiquer que l'on ne souhaite voir que les processus associés à l'utilisateur dont le login est donné à la suite du -U.

Comme vous devez le voir sur votre terminal, les informations sur chaque processus apparaissent sous une forme tabulaire, le PID étant renseigné dans la seconde colonne. La dernière colonne (colonne COMMAND) vous indique à quelle application correspond le processus en question. Normalement cela doit vous suffire pour trouver l'application récalcitrante que vous voulez arrêter, récupérer son PID et fort de ce petit numéro de l'arrêter. Par exemple, considérons que vous voulez arrêter l'application dont le PID est 352. Vous taperez alors ce qui suit :
kill -9 352
Et normalement cela devrait le calmer le méchant processus.

C'est bien bon tout cela mon bon geek mais elle n'est pas simple la commande pour lister tous mes processus... certes oui... ce qui serait cool c'est de pouvoir définir cette commande une fois et la réutiliser. On va donc créer ce qu'on nomme un alias, c'est-à-dire un nom associé à une commande. Si vous tapez la commande alias seul, vous verrez apparaître la liste des alias définis dans votre système. Il est fort probable si vous n'en avez jamais définis auparavant ou si personne n'a jamais toucher à rien sur votre sysème à ce niveau qu'il n'y en ait aucun.
Sous bash, pour définir un alias nous allons procéder de la sorte, par exemple pour définir avoir une liste de processus comme nous le souhaitons :

alias myps="ps -ux -U `echo $LOGNAME`"

si vous tapez par la suite la commande alias vous devrez avoir myps qui apparait. De plus, si vous tapez myps, vous obtiendrez la liste des processus exactement comme si vous aviez taper la commande ps -ux -U `echo $LOGNAME`. Il y a quand même un petit hic : dès que vous fermerez votre shell, la définition de l'alias sera perdu. Pour pallier ce problème, il va falloir créer ou modifier le fichier .bash_profile dans votre répertoire utilisateur par défaut (celui dans lequel vous êtes placés par défaut lorsque vous lancez un shell). Si vous n'avez pas de véritable éditeur de texte (c'est-à-dire quelque chose qui vous permettra de sauvegarder dans un format texte et non en RTF comme par exemple avec TextEdit ou OpenOffice... il vous faudrait quelque chose comme Komodo Edit, GVIM ou tout autre editeur de texte de votre choix... bien sûr vous en avez un en ligne de commande, pico, mais bon c'est pas la panacée ergonomique), le plus facile sera de taper les 2 lignes suivantes :
echo >> .bash_profile
echo 'alias myps="ps -ux -U `echo $LOGNAME`"' >> .bash_profile
Cela devrait vous créez un fichier .bash_profile ou concaténer à la suite de l'existant la ligne de commande permettant de créer l'alias. Sinon, vous ouvrez avec un éditeur de texte le fichier .bash_profile ou vous en créez un dans le répertoire utilisateur.

Pour vérifier que cela à fonctionner, fermez votre shell, quitter le terminal et relancer le. Normalement, quand vous taperez la commande alias, le nouvel alias défini doit apparaître.

That's all folks !
J'espère que cela vous a plu ou du moins intéressé !
N'hésitez pas à me faire des retours sur ce billet, si vous ne le trouvez pas assez clair ou autre.

En attendant, que le Groove soit avec vous !
Yeh Groovy Baby !

mardi 1 mai 2007

A Geek, Interrupted

Hi Guys !

je suis resté un moment sans poster de billets... le travail encore et toujours... mon boss m'en donne pas mal en ce moment et bizarrement semble voir d'un mauvais oeil que je passe une partie de mon temps de travail à bloguer... les patrons sont comme cela... et comme je ne suis pas un geek rentier il faut bien que je bosse pour gagner ma vie... c'est comme cela... et puis ne nous plaignons pas, nombreux sont ceux qui aspirent à travailler et gagner leur vie mais à qui on ne laisse même pas cette opportunité.

Enfin, fidèle à mon habitude, je digresse... aujourd'hui intéressons-nous au terme "Geek" : ben, ouaih j'aurais même peut-être dû commencer par là !

Wikipedia nous donne la définition suivante :
Un geek (terme anglais se prononçant [gi:k]) est un stéréotype décrivant une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis, généralement l'informatique. Le type même du "geek" sont les premiers de la classe, à profil scientifique, férus de superhéros et de science-fiction.
À l’origine, en anglais le terme signifiait « fada », soit une variation argotique de « fou », « crétin ». D’abord péjoratif ─ son homographe désigne un clown de carnaval ─ il est maintenant revendiqué par certaines personnes. Le terme est voisin de l’argot estudiantin polard (« toujours plongé dans un poly »).
hum... je vois le genre... le Jargonaute présente les choses de la manière suivante :
Nouvelle sorte d'hobbyiste. La plupart du temps, le geek est passionné par certains sujets, le plus souvent S.F. (Star Trek, Star Wars, etc.), mais le geek informatique connaît (ou prétend connaître) tout dans ce domaine, et ne parle qu'en langage IT.
Ces deux définitions sont très proches et le Dico du Net nous en donne une troisième qui va dans le même sens.

Un geek est donc un passionné, en général plutôt monomaniaque... si on note que le terme a très largement une connotation informatique, en réalité il définit une catégorie plus large de personnes que de simples informaticiens fans de SF et de Mangas. Ainsi, dans la série CSI (oh l'autre comment il se la joue d'utiliser le titre anglais ! ) - les Experts (Las Vegas) in French - Greg est je pense dans la catégorie "Geek".

Quasi-synonyme de Geek, on trouve Nerd même si ce terme a un caractère plus péjoratif que Geek.

Wikipedia nous explique qu'un Nerd est :

Un nerd, dans le domaine des stéréotypes de la culture populaire, est un terme anglais désignant une personne à la fois socialement handicapée et passionnée par des sujets liés à la science et aux techniques.

En français, ce mot n'a pas d'équivalent exact, mais celui qui s'en rapproche le plus est : « polard ». Ce terme issu de l'argot scolaire désigne un étudiant qui concentre toute son activité sur ses seules études sans manifester aucune curiosité ailleurs.

Apparu à la fin des années 1950 aux États-Unis, le terme est devenu plutôt péjoratif, à la différence de geek. En effet, comparé à un geek, un nerd est plus asocial, et plus polarisé sur ses centres d'intérêts, auxquels il consacre plus de temps.

Tout comme le terme Geek, Nerd ne désigne pas nécessairement un informaticien, à la différence du Hacker qui est lui essentiellement utilisé pour désigner un informaticien mais sans forcément les défauts (supposés) des précédents.

Le terme Hacker, d'après Wikipedia, est apparu en 1959 dans le jargon du Tech Model Railroad Club (TMRC), une association d'étudiants du Massachusetts Institute of Technology.
Ce terme désigne alors quelqu'un qui "hack", ou construit un "hack".

En 1996, la Request for comments 1983 (RFC) définit un hacker comme une personne qui enchante autrui par sa compréhension intime du fonctionnement interne d'un système, en particulier des ordinateurs et réseaux informatiques.

Aujourd'hui le sens reste généralement le même, un Hacker désignant un virtuose pouvant intervenir dans différents domaines comme la programmation, l'architecture matérielle d'un ordinateur, l'administration système, l'administration réseau, la sécurité informatique ou tout autre domaine. Néanmoins, certains média grand public certainement mal renseignés utilisent à tort le terme Hacker dans le sens de Cracker ou Pirate, c'est-à-dire un Hacker opérant de façon illégale ou non éthique.

Bref un Geek peut avoir Hacker d'être un Nerd mais cela n'en fait pas nécessairement un pirate ! De là à dire qu'un Geek est un informe à tics, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas !

Dans tous les cas il est important de rappeler qu'un Geek peut-être Groovy, Yeh Baby !

Si vous voulez savoir si vous êtes un Geek vous pouvez toujours passer le Geek Test.
Et pas de panique, si vous n'êtes pas un geek mais que vous devez en recevoir un (ou pire plusieurs!) n'hésitez pas à aller voir ces conseils pour un Non-Geek parmi les Geeks.

Enfin, pour améliorer votre culture Geek je vous invite à jeter un oeil au Geek Code (je vous renvoie également à l'article de Wikipedia sur le sujet)

Que le Groove soit avec vous !
Yeh Groovy Baby !